5 octobre 2012
à la campagne
à la campagne
une gare tranquille
sur le très vieux quai
un banc de bois
où personne ne s’asseyait
entre les traverses
quelques herbes folles
qui poussaient timides et sans bruit
puis voilà qu’un train passait
un lourd convoi de fer strident
un défilé de vitres sales
où se collaient de longs visages
où se collaient de longs visages
ainsi était passé le train
sans ralentir ni s’arrêter
mais à quoi bon ?
personne n’avait pris de billet
Commentaire de l'auteur :
S'asseoir sur un banc et regarder passer le train de nos pensées, telle est l'essence de la méditation.
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