
bariolé jusqu’à la tête
l’Arlequin d’après la fête
rentre chez lui en barque
dégrisé
et suit les canaux de sa mélancolie
sur les eaux lasses à son passage
les vieilles futaies sont retournées
vers des ciels profonds constellés
de lentilles
les confetti des matins tristes
la gaule abandonnée
il s’en va nonchalant
sur le feu calme des bois mourants
sur le feu sobre des bois d’automne
Arlequin se penche
ayant cru voir un ami
il épanche son coeur
et son chagrin aussi
son...
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