10 novembre 2012
L'embrasement
il a suffi d’une étincelle
le feu a pris dans mon chez moi
crépitant, rampant et léchant
mordant, sauvage, à la beauté
soudain, l'esprit frais s’est levé
et d’un regard l’a circonscrit
et l’incendie de se tapir
dans son nid gris, sous sa cendre
et des charbons incandescents
je pensai bien qu’il renaîtrait
on n’avait plus qu’à attendre,
du ciel, des tonneaux d’eau glacée
7.11.12
Commentaire de l'auteur : Le feu qui brûle "en mon chez moi" n'est pas un simple feu de cheminée : c'est le feu de l'ego qui, si l'on n'y prend garde, s'étend dans toutes les directions, détruisant tout sur son passage, y compris ceux qu'on aime le plus. Seule la conscience du danger peut le mettre au pas. L.
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