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Jean Lezurc

100 recherches sur la Pensée

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Une vérité universelle qui mérite réflexion :

I am the world, and the world is me.

Je suis le monde et le monde, c'est moi.

 

Je voudrais d'abord présenter une série d'émissions télévisées que l'on peut facilement télécharger sur internet. Il s'agit de 18 entretiens d'une heure chacun entre Krishnamurti et professeur A. Anderson et qui ne peuvent que passionner les amateurs de spiritualité.

A wholly different way of living

1974 - San Diego - California

  1. Knowledge and transformation
  2. Knowledge and human relationship
  3. Responsability
  4. Responsability and relationship
  5. Order
  6. Fear
  7. Desire
  8. Pleasure
  9. Inward or true beauty
  10. The art of listening
  11. The nature of hurt
  12. Love and pleasure
  13. A different way of life
  14. Death
  15. Religion and authority (part 1)
  16. Religion and authority (part 2)
  17. Meditation (part 1)
  18. Meditation (part 2)

 

Recherches sur le fonctionnement l'esprit

 

2015_10_02_18

19     Thèmes déjà traités dans RS :

A Amour, attention, autorité, autorité du roi,

B Ballon (bulle), bonheur

C Chemins, confiance, consommation, conte, croyance

D Danger, DAO, décrochage, Dieu

E Entre, expérience,

F Fragments

G Gâchis

H Hypnose (manipulation)

I Identité, image morte (icône), individualité, interdépendance

J Juger

L Liberté

2 M (maître, méditation, moi) et (maison, maître, méditation, métamorphose, moi, mort)

O Observation

P Proximité, personnes, puzzle,

R Racisme, regard, réveil

S Silence

T Terrorisme,

V Vie

10.07.16

Décalage : On vit avec un "décalage": rien ne correspond à notre vision idéale des choses (ni soi-même d'ailleurs). Pour s'adapter au décalage en permanence, il faut de l'énergie. Mais d'où vient donc cette énergie ? Du rien ! C'est-à-dire qu'accepter la réalité sans rien faire (en ayant compris que le décalage vient de sa propre vision et non de la vie) donne l'énergie de ne plus se mettre en colère, de ne plus se sentir frustré...

 

09.05.16

Savoir regarder la vie de ses propres yeux ; savoir regarder la vie de sa propre hauteur naturelle. Mon regard se porte vers le bas, vers ce qui m’entoure et voilà que je deviens maître de toutes choses.

 

On m’a toujours appris à regarder vers le haut, vers l’ailleurs, de sorte que ma vision est constamment distordue. (on m’a appris à interposer mon intellect entre moi et le monde). Mais ma vision ne vaut pas moins que celle d’un autre, que celle d’une entité qui se vaut autorité.

 

Cette vision vers le bas ne saurait empêcher ce désir naturel d’élévation. En fait, contrairement à ce qui se passe avec une vision vers le haut, les bases du désir d’élévation sont saines et bénéfiques puisqu’elles s’enracinent dans la terre que foulent mes pieds.

 

La vision de l’homme est dénaturée dans le sens où on lui a appris à se défier de sa vision naturelle. Ma liberté, je l’acquiers en désapprenant, en redevenant l’enfant que j’étais (ce qui implique une vulnérabilité).

 

Le regard naturel que je porte sur le monde, c’est le regard incarné de la vie. Il ne peut être que sacré. Le toucher, c’est donc le flétrir.

 

Le pouvoir qui donne le véritable pouvoir absolu est une fleur fragile, et cette justement cette fleur fragile qui a le pouvoir de nous délivrer de la peur.

 

(définir regard et vision)

 

02.05.16

Regard : on croit être sous le regard des autres alors qu'on est constamment sous le sien.

Désir : le désir, oui, mais juste une poignée à la fois.

Dieu : Dieu est farce permanente : inattendu, sublime et effroyable.

Excroissances : l'esprit présente des excroissances, c'est une maladie qui peut évoluer en cancer.

Couleur : 1/ un athée qui veut vous imposer son monde, c'est comme si un daltonien essayait de vous convaincre qu'il n'y a pas d'autres couleurs que celles qu'il voit...

2/chacun a son monde, sa planète, sa raison d'exister. Naviguer de planète en planète, c'est ce qui rend la vie si colorée... le jugement, la comparaison, la catégorisation détruisent les couleurs, transforment tout en monochromie, soit sa propre couleur...

Cernés : nous sommes sur un îlot au milieu du néant (géographiquement comme temporellement), nous sommes déjà morts et nous ne le savons pas...

04.04.16

 

Vie : toute vie est la manifestation de l'énergie vitale.

 

Perfection : la perfection naît de l'imperfection.

 

Pyramide : les figures mis en avant ne sont que la pierre la plus haute de la pyramide. Leur élévation n'est dû qu'au soutien des pierres plus basses. Ce schéma qui vaut pour la société vaut aussi pour l'individu.

 

Ecriture : effet miroir de l'écriture, plaisir de se retrouver entre soi, à l'abri de 4 feuilles blanches. / L'écriture, ça doit être tranchant, ça doit faire mal. C'est l'une des condition de la liberté.

 

Couleurs : un athée qui veut vous imposer son monde, c'est un peu comme si un Daltonien essayait de vous convaincre qu'il n'y a pas d'autres couleurs que celles qu'il perçoit.

 

Cernés : nous sommes sur un îlot au milieu du néant, nous sommes déjà morts et nous ne le savons pas... Chacun a son monde, sa planète, c'est ce qui rend la vie si colorée. Le jugement, la comparaison, la catégorisation détruisent les couleurs, transforment tout en monochromie, ramènent tout à sa propre couleur.

 

31.01.16

L'esprit et le corps sont deux aspects de la même chose.

La mort n'est qu'une transformation. La peur de la mort n'est qu'une illusion secrétée par l'esprit, véritable mécanique de survie -

23.01.16

Handicap : la plus grosse partie de la souffrance ne provient pas du handicap per se, mais des valeurs de la société, de l'image qu'elle renvoie de cet handicap.

Histoire : grandeurs de l'histoire, insignifiance de l'individu et réciproquement !

Vie : la vie paraît être une guerre totale. Notre perception de la guerre serait-elle errronée ?

9.01.16

L'autorité de la masse : Pourquoi essaie-t-on toujours de se cacher derrière la masse ou l'institution ? parce que l'individu que je suis ne parviens pas à assumer qui il est; parce qu'il ne s'aime pas tout simplement; parce qu'il veut détenir plus de pouvoir ? Le pilote d'avion qui a lâché la bombe atomique sur Hiroshima, quel était son état d'esprit à ce moment-là ? La fiction/concept "Etats-Unis" lui a confié cette mission, il ne pouvait qu'obéir, lui, pauvre petit rouage de la grande machine. Il a tué des milliers de gens l'esprit tranquille.

Mode de vie : nos réussites et nos échecs dépendent avant tout de notre mode de vie. Dis-moi tes habitudes et je te dirai qui tu es.

 

19.12.15

Poésie :

A quoi sert un poème, sinon à dessiller celui qui le lit ? Un poème, ça devrait être comme un verre correcteur...

Mimétisme du désir :

pourquoi désire-t-on telle chose ou telle autre ? ne serait-ce pas parce qu'on désire la chose que désirent ceux qui nous servent de modèles ? La plupart de nos désirs ne se résument plus alors qu'à une imitation servile.

Le naturel :

Plus rien n'est "naturel". On ne sait plus si les phénomènes météo sont d'origine naturelle ou humaine... de même pour les catastophes dit "naturelles". On n'arrive plus à départager le naturel de l'humain, d'où la naissance d'une nouvelle morale qui place l'homme face à ses responsabilités. Chacun de ses gestes a désormais une résonnance à travers toute le toile sensible de la vie terrestre.

Confort uber alles :

On cherche le confort par dessus tout, et en premier lieu le confort de l'esprit (ce qui facile à acquérir quand on a de l'argent). La civilisation, ça sert aussi à ça !

Réparation du cerveau :

L'art ne va pas nous sauver, aucune oeuvre, aucun autre humain aussi charismatique soit-il ne nous sauvera. Le cerveau peut se réparer tout seul, il ne demande que ça...

Evolution :

pans de falaise qui s'écroulent dans la mer, banquise qui fond... d'abord fissure, puis détachement, un peu comme un morceau de peau morte...

01.11.15

Penser de manière globale :

Il est nécessaire de penser de manière globale : je ne suis qu’un des fils du tapis et je ne connais que ma couleur, mais pour comprendre la valeur de mon existence (qui découle de la conscience de ma contribution à l’ensemble), je dois comprendre le motif global. Ce n’est que dans ces conditions que je pourrais avoir un sentiment d’appartenance

Résonnance universelle :

Le monde, le pays, moi, tout n’est que résonnance entre dimensions différentes. L’agitation du monde, sa confusion, sa peur, son appétit toujours insatisfait d’énergie et de pouvoir, je les ai aussi en moi, à la racine de mon être. Je ne suis qu’un junkie accro à mes pulsions animales et l’humain tant espéré, en gestation depuis des millénaires dans mes entrailles, n’arrive toujours pas à naître... Quelle est donc la note salvatrice qui pourra enfin entrer en résonnance avec l’ensemble et abattre les digues ?

Développement :

Le dévelopement est possible, souhaitable et nécessaire. Mais je ne parle pas ici du développement prôné par l’oligarchie au pouvoir, celui du toujours plus. Non. Je parle ici du développement du toujours mieux. Le plus et le mieux sont antagonistes. Le développement, oui, mais d'une autre façon.

 

29.10.2015

Auto-réparation du cerveau : L'art ne va pas nous sauver, aucune oeuvre, aucun autre humain aussi charismatique soit-il ne nous sauvera de nos maux inétrieurs. Le cerveau a les ressources de réparer tout seul, il ne demande que ça, encore fait-il le solliciter...

Evolution : Pans de falaise qui s'écroulent dans la mer ou bien banquise qui fond... d'abord une fissure apparaît, puis il y a détachement, un peu comme un morceau de peau morte qui tomberait tout seul. Cela pourrait s'appeler "régénération", "métamorphose", "renaissance".

Langage : chacun a son propre langage. Ce n'est pas juste le français, c'est "mon" français. La langue que l'on apprend à l'école n'est qu'une idéalisation normative qui n'a rien de concret ni d'utile en tant qu'outil de communication avec autrui dans son environnement immédiat.

Humilité : Sans les autres, je ne serais qu'un singe nu rapidement mort de faim et de froid. Rappelez juste cette vérité à tous ceux qui prétendent s'être faits "tout seul"...

21.10.2015

Modèle sexuel : Pourquoi est-il si important de s'identifier et de prendre les apparences (les attributs) d'un modèle sexuel ? Pourquoi est-il si important de montrer aux autres l'image avec laquelle on aimerait se confondre ?

Plaisir : Pourquoi le plaisir nous retient-il prisonnier entre les griffes du souvenir joyeux ? Aimerions-nous en fait nous laisser prendre ? Il faut croire que l'humain apprécie l'incarcération...

Machines et technologie : Le capitalisme est-il soumis aujourd'hui au machinisme ? En quoi consiste notre idéologie contemporaine ? Outre la domination du marché (et son mythe de la croissance), il y a encore une chose que quasi personne ne remet jamais en question : la technologie ! Le progrès technologique n'est pas un processus réfléchi - encore moins remis en cause. La technologie est vénérée comme une idole uniquement parce qu'elle est ce qu'elle est. Il n'y a rien de plus dangereux.

20.10.2015

Lutte : Doit-on vraiment lutter toute sa vie contre soi-même ? n'y a-t-il vraiment aucun chemin vers la réconciliation ? les petites luttes quotidiennes seraient-elles en fait comparables au jeu du chat et de la souris ? Tom attrapera-t-il jamais Jerry ?

Explication (intelligibilité) : Quand on écrit jour après jour dans une vaine tentative d'expliquer le monde, est-ce qu'on ne cherche pas tout simplement à se rassurer ? serait-ce l'ultime ruse de la pensée ?

 

19.10.2015

Pk est ce que k esprit trouve presk tjs 1 excuse pour repousser l action? Est ce par paresse? Est ce par recherche du plaisir facile? Est ce par peur de faillir? Est ce parce qu on est pas assez "ancre" dans la vie?

Le cadre de la vie
Il faudrait tjs rester dans le cadre de la vie, le cadre de la vie est en fait le seul cadre sans cadre... et la seule chose qui nous empeche d y entrer/sortir, c notre cs du moi en tant qu entite autonome (due a la pensee)
Il s agit en fait du lit du fleuve... en fait, la seule chose a faire est de prendre pleinement cs que l on est deja a l interieur, charrie par les flots impetueux...
Sortir/entree=se transformer(passer de l autre cote du miroir)

Si j apprends
Si j apprends 1 jour que mon corps pourrit comme une vieille planche (pont qui relie a notre realite), je dirai a tous qui je suis et qui ne je serai plus.

Je suis ephemere, et c est tellement beau! La comedie, on ne peut la vivre que lorsqu on comprend qu elle va se terminer. La fin (l epilogue) colorera alors d une certaine facon toute l histoire avant qu elle ne tombe definitivement dans l oubli...

La carte du ciel... Pourquoi a t-on toujours voulu voir son destin dans les étoiles ? pourquoi y avoir tracé des lignes imaginaires ? c'est juste vouloir donner du sens à ce qui n'en a pas (figures des constellations). Pourquoi vouloir trouver du sens à tout prix ? serait-ce pour apaiser l'esprit ?

Vivre chaque moment pleinement, peu importe le contenu... sans espoir de mieux ni peur de moins bien, sans vouloir se convaincre que l on deviendra forcement un jour "quelqun" puisque, en fait, on lest deja. Je suis ce que je dois etre, je fais ce que je dois faire. "dois"?

 

6. 10. 2015

Génocide :

Les genocides ne sont pas des accidents, ce sont des choses voulues, preparees, planifiees par des gens qu on pourrait qualifier, a l aune de nos valeurs, "d'intelligents". Une fois que les massacres prennent fin, on fait semblant d oublier ce qu on vient de faire... les humains sont des creatures schyzophrenes, incapables de voir ce qu elles sont : des betes sauvages qui font semblant de ne pas l etre. Et pourtant, pour esperer un jour la voir changer, cette bete immonde, il faut la prendre en pitie...

Mise en scene:
L humain est le roi des deguisements et de la mise en scene...

Acceptation du physique:
Accepter son soi physique, son nez, ses pieds, son ventre, c est la meme chose que d accepter les autres tels qu ils sont.

Seuil de l avoir:
Apres avoir depasse 1 certaine quantite  de possession materielle, nous devenons alienes a ce que nous possedons. Il s agit de percevoir ce seuil avec acuite pour ne pas devenir esclave des biens materiels. Nous sommes alors ce que nous avons!

Secret/enigme de la beaute:
Est ce que la beaute est beaute si elle est depourvue de secret? Est ce que beaute et secret vont forcement de pair? Est ce 2 cotes d une meme face? Le desert est il beau juste parce qu il recele un puits? (pt prince)
Le savoir detruit il forcement la beaute?

Pour ne pas etre seul:
Regardons 1 peu notre vie et voyons tiut ce que nous faisons piur ne pas etre seul (ou plutot pour oublier que nous sommes seuls). La derniere invention: le portable et l addiction qui en decoule... avec cette pseudo communication compulsive et ce mise en scene permanente du moi qui proclame qu il est entoure d amis....

Savoir regarder:
aujourd hui, on ne sait plus regarder les choses (il faut y passer du temps), on les photographie et puis on passe a autre chose. Les souvenirs ne serviraient ils plus qu a remplir des cles usb?

Interpretation:
Lorsqu on est devant 1 mystere (meme le plus trivial qui soit), on emet des hypotheses et on choisit celle qui nous parait la plus vraisemblable. Il faut avoir pleinement cs de ce choix qui ne peut correspondre a la realite. En effet, notre esprit prefere la fausse explication a l incertitude. Le "je ne sais pas" de K. est 1 veritable souffrance pour l esprit.

Oisivete:
Ne rien faire de la journee et ne pas s en vouloir, ne pas se dire "j ai perdu mon temps", la est le vrai luxe, la vraie liberte...

Douleur :

Vivre, c vivre avec une douleur qui vous suit... avec la douleur d etre soi et pas un autre, avec la douleur d etre un autre et pas soi.

24.09.2015

L’inconnu/e

La decouverte de l inconnu/e, c est la decouverte de soi, le continent inexplore...

 

Frustrations

Quiconque est en vie connait le sentiment de frustration... vouloir s en debarrasser n amene que plus de frustration. La solution? Apprendre a vivre avec!

 

Manques

Les manques ne sont pas des choses qui "manquent", ce sont des traits de la personnalite... les manques, les desirs inassouvis, les obsessions, les frustrations font partie de moi, de mon enveloppe charnelle au meme titre que mon visage ou mes pieds. Il faut vivre avec!

 

Plage

Le regard est une plage, l esprit est la mer, les pensees les vagues qui s echouent.

 

S’aimer

Il faut s aimer, s aimer comme un pere devrait aimer son fils... totalement, irremediablement. Guider, pardonner et voir sa beaute irrefragable. Comme on se voit, on voit les autres. C est la clef des rapports humains

 

CS ?

L homme moderne dit: l homme de neanderthal avait il une Cs? Ceux qui nous suivrons (s il y en a) poserons la meme question de nous.

 

Expérience humaine

On a beau faire, on a beau dire, on a beau faire marcher son imagination, on ne sera jamais plus que ce que l on est maintenant, dans cette incarnation la, ni personne d autre d ailleurs. L experience ultime n est autre que celle qu on vit maintenant. (meme si en surface chaque experience parait avoir une valeur tout a fait  unique)

 

Canal

On est presque tjs branche sur le meme canal... le canal du Moi (de la voix interieure/passe), peut on changer de canal? Se mettre par exemple sur le canal Ici/Maintenant?

 

Rien de mieux

Prendre Cs qu on aura jamais mieux que le present.

 

Peur de la mort

Le seul echappatoire a present: comprendre qu on ne fait qu un avec la vie sous toutes ses formes et a toutes les epoques passees comme futures. Ne plus avoir d espoir et vivre enfin pleinement sa forme.

 

Sacré

Qu est ce qui est sacre a notre epoque? La frontiere a ne pas franchir: sa propre individualite, le sentiment d etre moi, le sentiment de s appartenir, d etre maitre de son destin.

 

Macro/micro

Suivant les moments, il faut savoir passer d une vue microscopique (sa vie, tout ce dont on est le temoin direct) a une vue macroscopique (la vie, l evolution/le courant general dont on peut avoir cs). Fonction/google map.
Il faut savoir regler sa vue a bon escient: c l empathie qui nous guide.

 

Communication

Pour comprendre les hommes d une epoque donnee, il faut analyser leurs outils de communication...
Troubles : lorsqu un nouveau moyen de communication apparait, le monde s en trouve bouleverse. L acces a l information modifie les rapports de pouvoir.

 

Vivre léger

Qu il est bon de vivre leger, dans un monde ou plus rien ne pese, ou tout ce qui doit arriver arrive sans la moindre friction, juste comme la lame d un sabre fendant l air.

 

Si lourd/si léger

Ns sommes si legers, un souffle de vent suffit a nous emporter. Mais nous sommes si lourds dans le coeur des autres, il serait parfois plus facile de deplacer une montagne que d effacer un souvenir.

 

Petitesse/grandeur

1。Ce n est que lorsqu on prend cs de sa petitesse qu on peut entrevoir la grandeur de la vie
2。Se mettre a la taille des autres, c redescendre au niveau qui est le notre, la ou l on est libere du fardeau de la comparaison, du jugement et de la competition.

 

La CS/ la vision claire/le regard/ le sentiment de notre presence au monde (du au fait de la perception), c est ce que l on est veritablement, et ce, avant meme la naissance. Pourquoi l oublions-nous pour nous laisser happer par les mecanismes de la pensee?

 

On a tous des idees sur, on vit dans un monde d idee et non de realites. Cela provoque en nous des emotions incontrolables et cela nous empeche de voir le danger.

 

Emotions

Les emotions sont des entites en soi (double sens!) Il ne faut ni les fuir ni les provoquer, juste les regarder passer. Jeu qu on se joue: on adore soit fuir soit provoquer les emotions.

 

Prendre soin de soi

Il faut prendre soin de soi, non pour se developper, pour etendre son pouvoir, mais juste pour proteger la vie qui nous a ete confiee, pour prendre soin du cadeau qui nous a ete fait. L ambition serait elle en fin de compte une destruction?

 

Réalité de boue

 

Rugosite: l ego n est il pas cette chose qui rend la route rugueuse, ce frein grincant qui gene sans cesse la roue de tourner tout a fait librement?

 5/2015

Intelligences (la majeure et la mineure) :

"L'autre intelligence" dont parle K. est l'intelligence qui ne fait pas appel à la raison, celle qui éloigne du danger, celle qui secourt l'accidenté, celle qui agit en situation d'urgence. La raison - parce qu'on lui accorde trop de place/ trop d'importance - bloque la manifestation de "l'autre intelligence" (jeu de go ?)

Le perte de confiance (la défiance envers la vie) est la racine du problème.

Intelligences (suite) :

2 formes d'intelligence coexistent... L'intelligence "sans parole" est universelle et immortelle.

 

4/2015

esprit

Rien n est plus dangereux que l esprit (ex. Petite fille bourree d explosifs)
L esprit cree des pieges et tombe lui meme dedans! C comme s il etait schyzophrene… (ex. Image de la virilite)
En l occurence, l image/piege est la nostalgie d un plaisir

 

Le sens

Chacun essaie de donner 1 sens a cette vie qui n en a  pas. L art de vivre, chacun a sa definition… pb de la valeur.

 

Le tremplin du moi

Supporter: toute sa vie, on n a d autre choix que de supporter les autres. Mais il y a plus difficile, c est de se supporter soi meme, d apprendre a vivre avec soi meme, apprendre a s accepter tel que l on est. Enfin, prendre bien conscience que cette cohabitation n est que temporaire, et mieux, acceder au flot de la vie en marche par le truchement de son existence individuelle, faire que le SOI soit un tremplin vers le Grand Tout. Ah, pouvoir enfin plonger dans le bain raffraichissant du Rien a partir de son petit plongeoir!

 

Perception: chercher la qualite (qualite des matieres, quelles qu elles soient) a chaque instant. Vivre, c est capter son environnement.

 

Coups

La vie, c est de l amour, de la beaute mais aussi des coups, et nombreux sont ceux que l on s inflige soi meme... pourquoi essaie t on d eviter les coups des autres et reste t ton sans reaction face a ses propres coups?

 

Tissus

Chacun de nous est un morceau d etoffe...

 

Chape

Couvercle pesant de l ambition...

 

Bataille incessante

On se bat toujours les uns contre les autres (ce processus commence avec la comparaison), mais a quoi bon? N est ce pas nous pousser a la souffrance? N est ce pas nous jeter nous memes dans le brasier? Surtout quand on sait que tout le monde redevient.l enfant qu il etait a l heure de la mort.

 

Images

On est tous a la poursuite d images (recherche de la virilite). Chaque image est une fleche qui tend vers l infini, en bref, c est un puits sans fond dans lequel on ne peut que se noyer. L esprit essaie sans relache d en capturer l essence, en vain bien sur. En cherchant l image, il va vouloir trouver (ou fabriquer) l image qui resume, qui englobe en elle meme toutes les images faisant partie du meme theme.

 

Labyrinthe

La vie est un labyrinte (l evolution de l esprit): chaque fois que la realite dresse un mur ou ferme une porte, l esprit cherche une autre voie (ici, la culture cultivee - ou pas-peut nous aider a trouver un nouveau passage en nous presentant la realite a partir d un autre point de vue). On avance alors et l esprit evolue, et reciproquement.

 

Le 20/04/2015
Le temps perdu : on peut regretter de ne pas pouvoir faire ci ou ça, on fait alors appel au problème du temps. Mais le temps est-il vraiment un problème ? ou bien crée-t-on un problème de toutes pièces ? on se met alors la « pression ».

 

Sélection de la mémoire : la mémoire peut être sélective, par exemple visages que l’on croise et que l’on oublie aussitôt. Pourquoi ne pas pouvoir faire de même avec les relations humaines que nous entretenons ?

 

Pourquoi y a-t-il des traces dans la mémoire ?

Une trace est laissée dans la mémoire chaque fois que l’on est inattentif (problème de l’attention). Pourquoi ? parce quand on est inattentif on crée des images (des images qui sont censées servir à protéger). Voilà qu’un incident survient (par ex. on m’insulte ou bien on le couvre d’éloges) et c’est l’image qui s’en retrouve écornée (image de soi ou des autres), donc ça laisse une trace.

Un esprit, c’est un peu comme un pays : à la frontière (en interaction), on se défend avec des images. Mais ce qui est fait pour protéger se retourne automatiquement contre soi – tout comme le nationalisme ou les armes en général ! Mais alors pourquoi avoir mis en place des images en premier lieu ? C’est la peur qui nous pousse à agir de la sorte, c’est parce qu’on a peur de la vie, parce qu’on nie l’instant vivant ( faute originelle)

10/04/2015

知足常乐: se contenter de ce que l'on a, ou plus difficile encore, ce ce que l'on EST ! c'est la saine voie de la banalité.

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Anciens commentaires :

- l'idéologie de l'humanité ce cesse de s'atomiser : jadis, l'idéologie/autorité (comprenant la tradition, la morale, la religion) régissait tous les aspects de la vie du berceau jusqu'au tombeau.Dévier de la collectivité, et c'était la mort, la torture, l'emprisonnement, les brimades, l'humiliation, la honte. Aujourd'hui, chacun a sa propre idéologie à construire ; demain, chacun aura sa propre idéologie à détruire. Ce n'est qu'à ce moment-là que l'humain sera véritablement libre. Ce qui guidera les relations humaines sera alors la relation en elle. Mais attention, pas une relation binaire comme dans le capitalisme d'aurjourd'hui, mais une relation tertiaire (à définir) Quand on regarde le passé avec les yeux du présent, il nous semble que ces gens-là avaient l'esprit brut et bien mal taillé. C'est pourtant la même impression que nous feront aux générations futures. - on peut tout s'imaginer sans crainte comme l'enfant qui s'invente une histoire ou un monde avec juste quelques cubes de bois. - l'humanité est schizophrène : on tue la nuit et, le jour venu, on a tout oublié (parfois flashs de réminiscence qu'on enfouit bien vite).

l  Dans la vie, il arrive forcément un jour où l’on « se quitte ». Dans le langage courant, on appelle ça « mourir ». Si l’on utilise ce terme plutôt que l’autre, c’est parce qu’on aime bien se faire peur. Tout comme au Moyen-Age où on adorait se faire peur avec la noton de « l’enfer », aujourd’hui on se délecte de se faire peur avec la notion de mort qui recoupe celle d’anéantissement, de perte absolue et irrémédiable de son précieux moi.

l  Linguistique et pensée / en fait, chaque mot est comme une abbréviation de la réalité perçue. (plus évident avec les mots abstrait ex Patriarcat)…

l  De la mesure dans toutes choses. Il y a une frontière entre le suffisant et le superflu. Pourquoi ne reconnaît-on jamais cette frontière ? Pourquoi la main ne fait-elle jamais la différence entre être dans le feu et hors du feu ?

l  Impression de « décrocher » - tous les gens s’agitent autour de moi, danse ininterrompue de gestes et de paroles tandis que je reste immobile.

l  Comprendre qu’une vie vaut une vie… le comprendra-t-on jamais ?

l  Esprit/méditation : c’est comme une solution (ou eau boueuse) qui se décante !

l  Il existe une autre façon d’appréhender le monde. Au centre du cerveau, il y a l’image, la pensée, que nous utilisons de façon compulsive. Mais à la périphérie, il y a le son, les oreilles… la porte d’entrée à la méditation. Et comme je l’ai déjà dit, Dieu est une oreille !

l  La liberté se trouverait-elle en dehors de tout divertissement ? Entre 2 divertissements ? Un peu comme de la mauvaise herbe qui parviendrait à pousser dans l’espace infinitéssimal de deux pavés… C’est une bonne piste car ma pensée semble être terrorisée à cette idée !

l  Chercher à être compris est un leurre ! Il faut accepter cet état de fait : il y a des personnes qui sont (irrémédiablement) bloquées sur certaines choses. Dès qu’il y a franchissement de leur chemin balisé, elles éprouvent de la « honte ». L’inconscient frappe ! et ces gens pressent cette auto-censure pour de la vérité objective…

l  On n’est pas autre chose que ce que l’on est, et on ne sera jamais autre chose. Le pouvoir n’est qu’un miroir aux alouettes : on peut toujours accumulé du pouvoir dans l’espoir de se changer, cela sera en vain. Jamais rien d’extérieur ne pourra modifier notre substance. Seul un élan venant du for intérieur le pourra.

l  Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il ne s’agit pas de se laisser « passivement » entraîner par le flot (bien sûr, il est aussi tout aussi absurde d’agir à contre-courant). En fait, le seul et l’unique choix viable, c’est de jouer avec le courant !

l  On partage tous la même expérience, celle de la vie humaine. C’est une erreur de croire que ce qu’on vit est spécifique en soi. Bien que chaque expérience est unique et non reproductible, le tissus dont elle est faite est universel. L’expérience divise alors qu’elle devrait rassembler. Pourquoi ? L’expérience devrait cimenter le sentiment de cohésion universelle alors qu’elle le brise. Pourquoi ?

l  L’action/on agit « bien » quand on est dans l’état d’esprit suivant : être à la fois complètement dans le présent et dans l’éternel (cad en voyant les choses de si haut que l’on saisit enfin la portée potentielle de ses actions). Mais peut-être que c’est une illusion de croire que le présent et l’éternel sont deux concepts séparés… et si c’était en fait la même chose ? le même état ? être si près et si loin en même temps… A contrario, on agit « mal » quand on est ni dans le présent ni dans l’éternel, quand la pensée nous sépare du présent et nous isole de l’éternel. Alors on ne peut être qu’aveugle et sourd.

l  La clé : s’enraciner dans le présent (image des mains qui s’agrippent…). Se laisser emporter par le flot de ses idées, c’est la preuve de sa propre superficialité, de sa propre vacuité. Dès qu’on se laisse pénétrer par le présent, on peut alors agir à partir de la profondeur… serait-ce ça, le WU-WEI ?

l  Utiliser sa pensée de façon compulsive et superflue est la marque d’un esprit orgueilleux/vain

l  La promesse, celle qu’on nous fait, celle qu’on fait aux autres, celle qu’on se fait à soi-même… n’est-ce pas le plus grand des pièges ? Pourquoi tombe-t-on toujours dans ce piège-là ?

l  Le sexe, les fantasmes… autant d’images qui tournent et tourmentent mon esprit ; promesses de plaisirs inombrables répétés à l’infini. Pourquoi cette production incessante d’images ? quelle en est la racine ? est-ce que, au fond, ce n’est pas l’Amour que je voudrais trouver ? est-ce que ce n’est pas juste une grosse duperie de l’esprit ? est-ce que ce n’est pas justement ces images qui prétendent donner accès au plaisir qui constituent un barrage infranchissable à l’amour ? « le plaisir, ce n’est pas l’amour », je me suis souvent répété cette phrase, je ne l’ai pas encore comprise. Pourtant, je sens bien que la vérité est bien là. Et si c’était possible ? Et s’il était possible d’aller au-delà de ces images ? que trouverai-je au-delà ? bien moins que le plaisir ou bien plus ?

l  Quoi que l’on fasse, il faut voir les choses de plus haut. Le problème de nos vie étant que l’on ne s’attache qu’à ce qui se trouve directement sous son nez ou entre ses deux jambes ! Il faut se rendre compte que chacun de nous est la manifestation de la Terre vivante, que chacun de nous est relié au TOUT. A partir de ce moment-là, chacun de nos gestes pourra être en harmonie avec la volonté ( ?) du TOUT ; à ce moment-là, il n’y a plus d’images devant nous, on entend juste la chanson puissante et silencieuse de la Terre.

l  Le sentiment de vide est aussi lié au fait qu’on fonctionne à courte vue, qu’on ne voit pas la trame d’ensemble. Devant nous, il n’y a jamais pour tout horizon qu’un bout de soi ou bien un bout de terre qu’on voudrait agrandir en accaparant ceux des voisins.

l  L’esprit (JE = connu) voudrait englober le non-connu en lui. /// illusion et conflit !

l  Je suis violence, je suis désir, je suis amour, je suis haine… ne pas essayer de se changer /// conflit, oui car c’est une fausse route : la violence, par exemple, n’est pas un objet, elle est indissociable du moi. – il faut tuer quand il faut tuer –

l  Plus on est loin de la vie, plus on est loin de la mort. En fait, la vie et la mort, c’est la même chose !

l  La découverte de la pensée va de pair avec la découverte de la méditation. – MVT concomitant !

l  Etre ici, c’est tout. Nul n’a besoin d’alibi pour mériter de vivre.

l  Entre les êtres humains, il y a et il y aura toujours un espace ;[ un espace qui l’on pourrait appeler « mystère » – Il faut l’accepter et l’aimer.

l  C’est un non sens que de dire que l’émissaire de la VOIE est placé sous son autorité. Si l’émissaire est authentique, alors sa nature/ sa qualité est identique à celle de la VOIE.

l  Chacun d’entre nous est un interprète de la VOIE, le flot dans lequel nous baignons tous. L’esprit fait office de membrane. Plus la membrane est fine, plus elle est perméable, plus l’interprète est agent de vérité. Plus la membrane est épaisse plus elle est imperméable, plus l’interprète se fait le porte-parole d’un mensonge qui se dit vérité. Chacun de nous est le fruit de la vérité plus ou moins distordue.

l  Ne vit-on pas sous la dictature de l’uniformisation ? Chacun de nous est différent. La vie a créé chaque être unique. Pourquoi tient-on à suivre un modèle standard ? C’est la peur de ne pas être aimé ; c’est la peur d’être seul au monde ; c’est la peur de l’inconnu. La véritable constante, c’est la variabilité ; la véritable sécurité, c’est le changement permanent.

l  Comment est-ce possible de croire qu’on va obtenir ce que l’on achète ?

l  1968 : la soi-disant « révolution » n’a été finalement qu’un prétexte pour assouvir ses désirs (surtout sexuels)

l  Dans la vie, voir le danger est l’une des choses les plus importantes. Je veux bien sûr parler du vrai danger, du danger premier, cad du danger de l’expansion de la pensée (que l’on pourrait comparer au feu domestiqué opposé au feu de forêt) A quoi bon être toujours à la recherche de nouveaux moyens de lutter contre le feu quand on est soi-même pyromane ?

l  On ne doit plus chercher à dominer la Terre mais à la ménager et à l’aménager ! (Edgar Morin) Idem pour notre petite personne car chacun d’entre nous est une miniature du grand tout, un bonzaï de vie terrestre.

l  Qu’est-ce que la Voie sinon le sentiment d’appartenance au grand Tout ? (le silence révélateur, socle de toutes les relations)

l  La libération totale des désirs que nous connaissons aujourd’hui ne peut être que transitoire : après avoir été emportés par un tsunami de désirs, ceux qui auront la force de vivre (volonté/conscience) iront — non à l’encontre de leurs désirs — mais bien au-delà. Ceux-là et rien que ceux-là seront les compagnons de l’amour.

l  12 août 2013 : à mes yeux, les magasins ne sont plus que des salles d’expositions qui se déclinent sur une infinité de thèmes.

l  Quand on refuse quelque chose, il se dépose comme un voile devant nos yeux. Notre regard se trouble ; notre vision est faussée.

l  Toute notre existence, nous sommes les esclaves de nos désirs (et des contradictions qu’ils en découlent). La société contemporaine est construite sur cette soumission fondamentale. C’est la pierre sur laquelle elle s’est construite. Elle s’appuie dessus et la renforce par tous les moyens qui sont à sa disposition (la technologie étant « l’arme fatale »). Aujourd’hui, l’Islam n’est-elle pas son opposé ? L’Islam-miroir, l’image inversée d’une même folie ?

l  On ne peut voir avec justesse que quand on observe « par-delà » la mort. Le regard de la mort sur la vie est le seul regard lumineux qui soit. C’est le regard du non Moi. C’est le regard de l’UN. A ce moment-là, tout n’est plus que terriblement triste et terriblement beau.

l  Chacun de nous est un archipel. Nous sommes constitués d’éléments épars et parfois aussi bien mystérieux pour les autres que pour soi-même. Accepter cette part d’ombre chez la personne qu’on aime, c’est la plus grande preuve d’amour. La refuser, c’est réduire l’autre à la portion congrue, et par la même occasion, à se réduire soi-même d’autant.

l  Au bout du compte, on en revient toujours à soi : on est toujours tout seul avec soi-même jusqu’au jour où on ne l’est plus. En attendant, comment se passe la cohabitation ?

l  La violence est partout ; la vie est violente… à moins que ce ne soit qu’une vision biaisée des choses ? D’après ce qu’on peut constater, en tout cas, c’est que la trame de la vie se tisse dans le conflit permanent et universel. Cela a commencé dans le berceau suivi de la cour de récréation. Votre âme si tendre alors a pris mille coups ; vous avez expérimenté la souffrance. Vivre et souffrir ne font qu’un. C’est le prix. La vie vous a été donnée… êtes-vous enfin prêts à l’accepter ?

l  Rester au point mort : ne pas enchencher de vitesse – ne pas se laisser entraîner par le moteur de la pensée… et se laisser glisser jusqu’en bas de la pente sans chercher à freiner.

l  Tout comme nous avons abandonné l’héliocentrisme, nous abandonnerons l’idée que la pensée est au centre de tout. La pensée (= cerveau) n’est rien de plus qu’une partie. Parallèlement, nous abandonnerons l’idée que nous sommes différents les uns les autres parce que nous avons des corps différents. Nos corps ne sont que les véhicules/les incarnations de points de vue différents. C’est mon corps qui me donne ce point de vue absolument unique sur le monde et c’est en cela qu’il est sacré.

l  Quand on reste en alerte (sur le qui-vive), on est assuré faire pour le mieux.

l  L’esprit est un paysage ; un paysage dont chaque partie est vivante. Savoir observer ce paysage dans ses moindres recoins, ses moindres mouvements et ses imperceptibles changements, c’est ça la véritable méditation. 

l  L’esprit est contrôlé par un fragment et puis un autre de façon continu. Quand l’un des fragments est en position de force, il règne en maître absolu. A ce moment-là, il est le centre (ce qu’on appelle communément le « moi ») et cherche à se renforcer. Cette énergie qui tend à s’étendre et à se développer, est-ce l’EGO ? L’ego tend à étendre son ombre sur tout (tous les sujets de sa soi-disant « observation » - déformation).

l  Observer les phénomènes sans l’observateur est la clé de la liberté. On ne peut se comprendre que lorsqu’on s’est dénudé totalement, lorsqu’on a démonté toutes les pièces. Que reste-t-il alors ? Le vide, certes, mais un vide qui observe. Ce « rien » est toujours un point de vue particulier (présent X). Quand un des fragments est en position de force, le « rien » est totalement dominé par lui – il est totalement sous son joug. Qu’est-ce que ce « rien », sinon une énergie qui ne peut être définie ? Est-ce que cette énergie inconnue peut évoluer ? Peut-elle se purifier ? Comment cela se manifeste-t-il ? Peut-être tout simplement par plus de présence.

l  Quand on est une petite flaque d’eau croupie, coupée de l’eau vive de la rivière, on prend le risque de se dessécher avant l’heure, de s’évaporer sous la lumière du soleil trop puissant. Tel est le cas du suicidé : il tourne en rond dans sa cage, projetant sur toutes choses l’ombre pestinentielle de son ego, et il s’asphyxie peu à peu jusqu’à la dernière goutte de vie à la saveur si amère. C’est une implosion, c’est un effondrement sur soi. Le juge/bourreau n’a alors plus besoin de masque puisqu’il a le visage même du condamné.

l  La mort fait peur parce qu’on a qu’une vision partielle des choses. Lorsqu’on comprend le fonctionnement global de la vie, la nécessité de la mort pour assurer le maintien de la vie, alors tout s’éclaire : la mort n’est rien d’autre que le plus beau moment de la vie. C’est un cadeau à la vie, c’est la force de la vie, la force qui ne niche dans son ultime faiblesse. Qu’est-ce que la vie ? Pour Edgar Morin, « la vie est l’ensemble des fonctions qui luttent contre la mort… en s’aidant en même temps de la mort ». (chap. Vie aussi)

l  Reliance : socle commun/ la voie… on s’y trouve déjà, c’est le « silence assourdissant ».

l  S’accepter tel qu’on est, ce n’est pas baisser les bras, ce n’est pas être fataliste. S’accepter tel qu’on est est le plus beau cadeau que l’on puisse se faire. C’est une fois qu’on s’accepte totalement que l’on peut avancer, que l’on peut poser le pied sur la pierre du non-jugement pour espérer un jour être capable de se hisser jusqu’en haut du mur et regarder, enfin, de l’autre côté.

l  Obscurité (à savoir la non-gloire) : l’obscurité nous rapproche ; l’obscurité « consentie » est la plus belle des choses. La réalisation que l’obscurité n’a jamais été « obscure » est un grand pas en avant pour la conscience. Si on trouve l’obscurité si « obscure », c’est parce ce qu’on la compare à la gloire (ou plutôt à l’image que l’on se fait de la gloire).

Quand on dit vouloir la gloire pour propager ses idées : qui peut juger de l’efficacité de la gloire dans ce domaine ? L’influence que peut avoir un « anonyme » sur l’entourage et par ricochet sur le reste de l’humanité (effet papillon) ne serait-il pas aussi efficace que celle d’une « star » ? (dont les idées se propagent vite sur une surface étendue mais qui finissent la plupart du temps totalement travestie).

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Jean Lezurc
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