Recherche spirituelle : T
Terme :
Il faut mettre un terme à toutes nos croyances (y compris bien entendu l'argent et l'ego) ------- il n'y a plus de temps à perdre. L'errance est arrivée à son TERME. (seul le présent est vrai)
Terrorisme :
Qu'est-ce que le terrorisme sinon l'art d'utiliser la peur pour atteindre l'objectif suprême, à savoir le pouvoir ? En voyant les choses sous cet angle, on peut facilement se rendre compte que le terrorisme le plus répandu n'est pas celui pratiqué par le kamikaze islamiste, mais bien par les actionnaires et autres acteurs du capitalisme mondialisé.
Il s'agit d'une terreur quotidienne, sournoise et terriblement efficace : la peur de perdre son travail. Ainsi, pour éviter ce qui est vécu comme une déchéance sociale, ou pire, un trou béant qui engoufrera sa maison, son conjoint, ses enfants, sa vie entière, on se pliera à toutes les exigences du patron, on s'écrasera, on se fera tout petit. Et c'est en effet, ce que l'on sera. Et c'est en effet ce que le système veut que vous soyez : petits et obéissants.
Bien sûr, ce mécanisme de déni de soi ne peut fonctionner qu'avec l'appui d'une idéologie bien rôdée. Celle qui veut que le travail est non seulement source de revenus mais aussi d'identité. Oui, tout comme l'argent et l'identité, le travail est devenu l'obsession de notre époque, et l'on peut être certain que moins il y en aura, plus l'idée de travail se fera obsédante, lancinante, terrorisante.
A moins de compter sur une fin imminente du capitalisme (ce qui ne semble pas envisageable pour l'instant), comment sortir de cette problématique ?
Je n'en vois qu'une : dissocier les notions de travail et d'identité, et comprendre que le travail ne saurait être confondue avec la vie. C'est la vie qui sous-tend le travail et non l'inverse. Le travail doit être délogé de la place centrale qu'il occupe encore dans les esprits et dans la société. Il faut sortir coûte que coûte de cette hallucination totalisante.
Commentaire de l'auteur :
Avez-vous remarqué que dans le fameux tableau "Le cri" d'Edvard Munch, la personne terrorisée semble courir en suivant la balustrade à droite dans le tableau ? Quelqu'un aurait-il intérêt à ce que cette personne coure justement dans cette direction ? L.